Sa patronne ferme son salon, mais ne lui remet pas de document l'attestant... La vie de la coiffeuse devient un cauchemar !
Le 25/07/2016 à 09h16 - Expert Zone
Melissa est une femme tout ce qu'il y a de plus accompli. 25 ans, maman d'une jeune fillette de 3 ans, habitant en Belgique, passionnée par son métier qu'est la coiffure. Elle exerce d'ailleurs depuis quelques années dans un petit salon Asse. Tout va bien pour le meilleur des mondes, le couple allant même jusqu'à se projeter quant à l'achat d'une nouvelle maison. Mais seulement voilà, tous les espoirs de vie du couple ont été balayés après que la patronne de celle-ci ne décide de fermer son salon, faute de difficultés financières...
"Des huissiers sont venus et ils ont tout pris, il n'y a plus rien" déclare la jeune femme au journal en ligne rtl.be. Justque la, rien de bien anormal, bien que la situation soit catastrophique. Des salons qui ferment, il y en a tous les jours. Non, le problème se situe au niveau de la patronne de Melissa, qui refuse de lui fournir son C4, un document nécessaire par la législation Belge pour prouver le licenciement, et enclencher les droits au chômage qui vont avec, et... pour retrouver du travail ! En effet, pour l'administration Belge, la jeune femme est toujours employée du salon d’Asse, et ne peut pas cumuler un autre contrat à durée indéterminée. Un coup dur pour la jeune femme, qui a même trouvé un nouveau salon prêt à l'accueillir.
"Je ne peux même plus subvenir à mes besoins" déclare la jeune femme. Tout avait pourtant bien commencé pour cette coiffeuse qui avait commencé sa carrière dans la ville de Bruxelles. Elle trouve un salon qui veut bien l'embaucher dans la ville d’Asse, et s'installe pour y faire sa vie. Mais brusquement, la gérante du salon décède, et c'est son associée qui reprend les rênes. Et c'est à ce moment que tout dégénère : "La patronne a commencé à avoir des problèmes d'argent, elle nous payait nos salaires, mais pas toujours le loyer ou les fournisseurs". Malgré les affirmations de la patronne comme quoi tout va bien, les échéances se rapprochent, et c'est le début de la descente aux enfers. "Le 21 septembre dernier, ils ont tout pris, les équipements et les meubles, il n'y avait plus rien". "La patronne n'a pas voulu faire le nécessaire pour que mes documents sociaux soient en ordre, donc j'ai eu des problèmes au niveau de l'enregistrement du chômage et du paiement du chômage". En effet, la patronne refuse toujours catégoriquement de se mettre en faillite, ce qui bloque la jeune coiffeuse. L'intervention du syndicat des coiffeurs n'a rien fait : la patronne fait la sourde oreille.
Mais le pire dans cette affaire, c'est que le couple commence à avoir des difficultés pour payer ses traites. "Je ne peux plus subvenir à mes besoins. Mon compagnon a un travail et on arrive à tenir, mais c'est difficile"... Nous espérons de tout coeur que la jeune femme va voir prochainement le bout du tunnel !