Coiffure en danger : le gouvernement et la répression des fraudes s'en mêlent...
Le 12/06/2014 à 13h21 - Expert Zone
Il semblerait que le mouvement "Coiffure en danger" soit sur le point de se faire entendre dans les plus hautes instances de l'état. Pour rappel, ce mouvement de protestation des coiffeurs contre la vente de produits professionnels au grand public est né en Février dernier, suite à la découverte de la vente de produits professionnels sur des sites Internet grand public type La Redoute.
En effet, le mouvement avait été reçu à la FNC il y a quelques mois, et Bernard Stalter, sous réserve qu'il soit élu, avait promis aux représentants du mouvement d'engager des procédures pour régler ce problème. Et bien il semblerait que Bernard Stalter élu depuis directeur de l'UNEC ait bien tenu parole, dans un communiqué qu'il publie sur la page fan du mouvement. Dans ce communiqué, le président le de l'UNEC indique ainsi s'être entretenu avec Carole Delga, secrétaire d'état en charge de l'artisanat à propos de ce sujet. Il indique également qu'une réunion de travail est planifiée avec la répression des fraudes pour évoquer le sujet...
Bref, ça bouge... Affaire à suivre...
Ci-dessous le communiqué de Bernard Stalter publié sur la page Facebook du mouvement "Coiffure en danger" :
"Cher tous,
Il y a quelques mois naissait le mouvement "Coiffure en danger", revendiquant l’interdiction de la vente directe de produits professionnels au grand public.
Etant sensibles à votre mouvement, nous avons convié l’un de vos représentants, Monsieur Marc THIBAULT, à s’exprimer sur cette problématique dans le cadre d’une table ronde lors du congrès fondateur de l’UNEC, le 20 mai 2014 à Auxerre.
Tel que je m’y étais engagé auprès de vous, j’œuvre pour ma part activement à la défense de ce dossier qui préoccupe l’ensemble de la profession. Je vous informe que j’ai rencontré avant-hier Madame Carole DELGA, nouvelle Secrétaire d’Etat en charge de l’artisanat, avec laquelle nous avons eu un échange particulièrement riche et constructif.
Une réunion de travail avec les services techniques (en particulier ceux en charge de la concurrence et de la répression des fraudes) sera prochainement organisée pour explorer les contours de la législation en matière de vente directe de produits professionnels aux consommateurs par les grossistes. Il s’agit ici d’un préalable indispensable avant toute action.
Je ne manquerai pas de vous tenir informés de l’avancement de ce dossier.
Comme vous le savez, c’est en étant nombreux et fédérés que nous pourrons peser de manière pertinente et efficace auprès des pouvoirs publics et partenaires sociaux.
Aussi, j’encourage l’ensemble des coiffeurs participant au mouvement "Coiffure en danger" à rejoindre l’UNEC afin de pouvoir, ensemble, être toujours plus revendicatifs et défendre notre belle profession !
Cordialement,
Bernard STALTER
Président de l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure"