L'UNEC appelle à la manifestation le 23 Mars !
Le 22/03/2015 à 18h54 - Expert Zone
Les coiffeurs continuent de se mobiliser. Le 09 mars dernier, l’association Coiffure en Danger a été l’initiatrice d’une forte mobilisation des indépendants dans le secteur de la coiffure afin de demander une révision du RSI. L’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) avait aussi invité à l’organisation d’une manifestation devant le ministère de l’Économie. Visiblement, le combat ne va pas en rester là puisqu’un nouveau rassemblement est prévu ce lundi 23 mars afin de dénoncer cette fois-ci l’effet pervers de la loi Macron sur la rentabilité des salons de coiffure fonctionnant en indépendant.
Les fédérations locales de la coiffure ont répondu favorablement à l’appel. Un déplacement sur Paris en car est prévu à cet effet. Selon Karine Aubrun, la décision a été motivée par les difficultés ressenties par les coiffeurs dans l’exercice de leur activité. La loi Macron est en effet source de nouvelles contraintes dans le quotidien d’un salon, dont les propriétaires doivent déjà faire face à une insoutenable lourdeur administrative. Compte tenu de la taille de ce type de structure, les dispositions de la loi Macron sont difficiles, voire impossibles à respecter.
Parmi les nouvelles obligations, on peut citer l’établissement par le propriétaire du salon d’un listing des risques professionnels auxquels s’exposent ses salariés. La liste est à remettre à l’inspection du travail. Autre exemple, la nécessité de faire une demande de dérogation autorisant un apprenti mineur à se servir d’une paire de ciseaux et de rasoirs. Et c’est sans compter les charges sociales trop lourdes puisqu’elles représentent jusqu’à 70 % du chiffre d’affaires d’un salon.
Chers amis coiffeurs, le temps est venu pour se mobiliser ! Rendez-vous donc demain à 14h à la place de la Bastille, côté Richard Lenoir. Une marche sera organisée afin de faire valoir vos droits. Nous espérons sincèrement que vous serez nombreux à venir rejoindre les rangs de cette manifestation, nous y serons en tout cas !