Un coiffeur risque la prison pour avoir coupé des cheveux
Le 06/01/2010 à 10h37 - Infos coiffure
Une jeune fille de 21 ans en Belgique (Juprelle) a décidé de poursuivre en justice un coiffeur après que celui-ci lui ai coupé les cheveux. Celle-ci avait expressément demandé à garder ses longueurs, mais son coiffeur lui aurait coupé plus de 25 centimètres de cheveux. Retour sur cette histoire à se couper les cheveux en 4, qui je l'espère, ne fera pas jurisprudence...
Nataëlle, 21 ans, a décidé de poursuivre en justice une filiale de salons de coiffure belge pour ne pas avoir respecté ses engagements, alors qu'elle avait été sélectionné comme modèle pour une démonstration. La jeune juprelloise, qui officie dans la mode et dans le monde de la danse a accepté de défiler pour une démonstration de coiffure, avec pour unique condition de ne pas se faire couper ses longueurs. Après la coupe, elle s'est rendu compte que le coiffeur lui avait coupé entre 20 et 25 cms de cheveux par certains endroits. Le salon de coiffure à proposé à la jeune femme un dédommagement, que celle-ci a catégoriquement refusé.
Il est à noter que le seul engagement tenant les 2 parties s'était effectué de manière verbale. On est ici exactement dans le même cas de figure que la cliente qui demande à son coiffeur de lui couper juste les pointes, et qui se fait raser la tête... Alors doit-on enregistrer toutes les demandes verbales que l'on fait à son coiffeur? Une chose est sûre, le coiffeur n'ayant pas respecté son engagement (même verbal), était dans l'obligation morale de proposer un dédommagement à sa cliente (ce qui a été fait).
En revanche, il est anormal que la cliente refuse cet arrangement à l'amiable, et aille jusqu'à saisir les tribunaux. De plus, cette histoire me fait penser à cette jeune fille de 17 ans qui a poursuivi son tatoueur pour lui avoir tatoué 27 étoiles sur le visage alors que celle-ci lui en aurait demandé 1 seule dans le cou (au final, celle-ci a avoué avoir elle même demandé de tatouer les étoiles, contre l'avis de son tatoueur). J'ai du mal à croire que la cliente ne se soit rendu compte du "désastre" qu'à la fin de sa coupe de cheveux...
Enfin, une chose est sûre, le monde de la mode et de la danse étant tout petit, celle-ci risque d'avoir un peu de mal à retrouver de nouveaux contrats pour officier en Belgique... Le salon de coiffure, quand a lui, a su tirer profit de cette expérience bien peu plaisante, et fait désormais signer à tous ses modèles des contrats complets...
Un petit strip de l'excellent blog BD Rockette pour illustrer cette mésaventure...