Les cadres du FN harcèlent le coiffeur de Marine Le Pen parce qu'il est gay
Le 30/01/2015 à 13h44 - Infos coiffure
"Chez les hétéros, on dénonce régulièrement et à juste titre le harcèlement sexuel. Chez les homosexuels, cela existe aussi, il faut le dire" déclare Chrstopher D., ancien coiffeur de Marine Le Pen, partisan du FN, mais qui a du aller s'installer à Marseille suite au harcèlement dont il a été victime, organisé par les cadres du parti politique. Ce coiffeur pourtant de talent a été formé chez Alexandre Zouari, et filait "le parfait amour" avec Marine Le Pen. A l'approche des élections de 2012, ce coiffeur prend même du galon : "J'étais aussi une sorte de conseiller image" indique-t-il. Oui mais voilà, il a commis l'erreur de refuser un jour les avances de l'un des hauts cadres du parti. Et c'est la que tout son malheur a commencé...
"J'ai toutes les preuves. J'ai rédigé un courrier à Marine relatant toutes mes mésaventures. Je lui avais remis en mains propres, mais je n'ai jamais obtenu de réponse. Pourtant, j'ai tout donné au parti, j'étais bénévole. Je souhaitais suivre le modèle de David Rachline qui était un petit cadre du Front avant de devenir maire de Fréjus. Je me disais qu'en étant entré dans l'entourage de Marine, je pouvais gravir les échelons, et pourquoi pas un jour me faire élire. Mon rêve est tombé à l'eau parce que j'ai refusé les avances des chefs.".
Suite à ce refus, le coiffeur cherche refuge au foyer gay su Rassemblement Bleu Marine, sans plus de succès. Depuis, le coiffeur n'a plus de contact avec la présidente du parti, et s'est fait remplacer par un autre confrère. Avouant le nom du cadre qui lui a fait les avances à demi-mot, le coiffeur déclare que ce sont les photos de Florian Philippot et de son compagnon parues dans Closer qui lui ont donné l'envie et le courage de parler. Depuis exilé à Marseille, sa ville natale, le coiffeur a ouvert 2 salons, et a définitivement raccroché avec la politique : "Il faut coucher pour réussir, et ce n'est pas mon truc" finit-il par déclarer.
Source : https://www.lepoint.fr/